Toi : C’est pour toi que je faisais ça, pour te faire plaisir.

Moi : Moi, je laissais faire parce que j’ai toujours cru que toi, ça te faisait plaisir … Tu sais, moi je n’aime pas trop…

Ça vous parle ?

Ce n’est qu’un exemple d’une des incompréhensions sur lesquelles trébuchent nos relations. Ici, deux personnes croient donner quelque chose à l’autre mais aucune ne reçoit de cadeau.

La pratique du consentement, comme approche douce pour se mettre d’accord sur ce que l’on veut faire ensemble, nous aide à éviter ces cadeaux perdus.

Deux questions simples, issues de la Roue du Consentement (B. Martin) invitent à clarifier nos échanges : Qui fait l’action ? et Pour qui est l’action ?

D’apparence simple, cette approche invite à revisiter radicalement nos conditionnements, questionne et renforce notre capacité à recevoir et demander ce que l’on veut, à offrir quelque chose que l’autre désire vraiment et à poser nos limites pour que cet échange se fasse de bon cœur, à l’abri de toute rancœur.

Des relations riches et épanouissantes (qu’elles soient intimes ou professionnelles) nécessitent que chacun sache naviguer entre ces différentes postures. Ainsi, les cadeaux ne se perdront plus et la confiance en sortira renforcée.

Apprenons à demander pour recevoir ce qui nous nourrit le plus. Apprenons à offrir de bon cœur, sans arrière pensée ou esprit de devoir ou de sacrifice.

A la clé ? Plus de clarté, de liberté et de joie.