Le Code de l’éducation (article L 312-16) prévoit au moins trois séances d’information et d’éducation à la sexualité dispensées chaque année dans les écoles, les collèges et les lycées. Ce nombre, constituant un minimum, est susceptible d’être augmenté si cela paraît nécessaire. Les séances s’inscrivent dans le calendrier annuel et dans l’emploi du temps des classes.
Début 2024, le ministère de l’éducation nationale a publié un projet de programme d’éducation à la sexualité. Il aborde l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle. Par niveau, de la maternelle au lycée, il propose des objectifs pédagogiques adaptés à chaque âge. Pour chaque matière, il suggère des manière de les insérer les programmes existants.
En effet, l’éducation affective relationnelle et sexuelle est plus efficace quand ce n’est pas « 1h » par-ci, par-là. On y traite de sujet aussi essentiels que l’estime de soi, les relations de pouvoir, le respect, la communication… Aussi, gagne-t-elle gagne à imprégner le projet pédagogique dans son ensemble. Les interventions extérieures venant alors approfondir quelques thématiques et abordés les thèmes plus sensibles. LE travail est d’autant plus efficace, qu’il y a un fond de compétences psychosociales plus solide.
D’une approche cognitive de l’éducation à la sexualité…
Dans le document ci-dessous, l’Art du choix propose son analyse du programme. Puis, nous mettons en avant les parties qui abordent plus directement la thématique du consentement.
Constat principal :
- Le contenu est riche
- L’approche est « scolaire » et les verbes proposées appartiennent majoritairement à la sphère cognitive : élaborer, analyser, définir…
A une approche pédagogique expérientielle et sensible des relations saines
L’Art du choix propose de former les éducateurs et enseignants ou les élèves directement, via une approche expérientielle, sensible, douce pour pratiquer en sécurité les compétences relationnelles du consentement.
Nous mettons les jeunes en situation de dialogue dans des contextes de vie quotidienne. Le débriefe met en évidence les freins émotionnels, sociaux, culturels. De nouvelles pratiques permettent de dépasser ces freins au service de comportements favorables à la santé et au respect.
Extrait du projet de programme
