Eduquer à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EARS)

Former les élèves et les étudiants aux compétences psychosociales clés pour l’épanouissement individuel et le vivre ensemble. 

Conscience de soi

Dialogue

Emotions

Empathie

Délicatesse

égalité

Le cadre légal de l'EARS

Le Code de l’éducation (article L 312-16) prévoit au moins trois séances d’information et d’éducation à la sexualité dispensées chaque année dans les écoles, les collèges et les lycées. Ce nombre, constituant un minimum, est susceptible d’être augmenté si cela paraît nécessaire. Les séances sont inscrites dans le calendrier annuel et dans l’emploi du temps des classes.

 

Dans l’enseignement supérieur, le ministère soutient un plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles fondé sur la construction d’une culture commune autour du consentement.

Focus sur le consentement

L’éducation affective, relationnelle et sexuelle aborde 3 champs de connaissances et de compétences : le champ biologique, le champ psycho-émotionnel, le champ juridique et social.

A cheval entre les champs psycho-émotionnel et juridique et social, nous proposons une expertise particulière sur le consentement, considéré non seulement comme un outil de prévention des violences, mais plus largement comme une base pour des relations saines, équilibrées et joyeuses.

Apprendre le consentement

Le consentement, c’est se mettre d’accord sur ce que l’on va faire ensemble pour que chacun passe un bon moment (quelle que soit l’activité en question). Cela nécessite des compétences avancées de communication et de conscience de soi et des autres. Nous travaillons en particulier les compétences suivantes 

Etat des lieux

3

Séances annuelles obligatoires

2001

vote de ces 3 séances annuelles

- de 15%

des écoliers et lycéens en bénéficient

- de 20%

des collégiens en bénéficient

Une pédagogie expérientielle

L’éducation au consentement et aux relations saines s’appuie sur une pédagogie expérientielle.

Les jeunes sont mis en situation de dialogue dans des contextes de vie quotidienne. Le débriefe met en évidence les freins émotionnels, sociaux, culturels. De nouvelles pratiques permettent de dépasser ces freins au service de comportements favorables à la santé et au respect.

Jeux et mise en pratique

Jeux de dialogue pour prendre conscience des dynamiques puis pour s’entraîner à mieux communiquer.

Conscience de soi

Apprendre à nommer ses émotions, ses sensations, ses craintes, ses envies et normaliser cet échange avec l’autre dans la délicatesse. 

Brainstorming et dialogue

Développer la pensée critique, l’écoute, la conscience de l’autre et l’assertivité et décortiquer les mécaniques relationnelles.

Apport de connaissance

Informer sur le consentement, les mécanismes de défense, l’éducation sexuelle, la loi, les relations et les 1000 questions de l’EARS. 

Parlez-en dans votre etablissement

Téléchargez le PDF pour en parler en équipe.

Adaptation de l'EARS à l'âge et à la maturité

La méthode proposée peut s’appliquer à l’ensemble des interactions humaines de l’enfance à l’âge adulte. La base est qu’une personne veut quelque chose qui implique une autre personne :

  • Comment s’y prend-elle pour l’obtenir ? 
  • Si elle a peur de demander, que fait-elle pour arriver à ses fins ?
  • Quelle place fait-elle à ce que veut l’autre ?
  • Comment gérer la peur ou la déception ?

En face,

  • Comment savoir ce que l’on veut ? Et si on hésite ? 
  • Comment répondre, ajuster, refuser ?

Nous mettons en lumière les dynamiques relationnelles à prendre en compte pour que les deux personnes se mettent d’accord et créent une situation qui leur plaise à toutes les deux. Les exemples varient avec l’âge ou le contexte : partager un goûter, faire la bise, aller au cinéma, travailler en binôme (ou groupe), prêter son téléphone, faire l’amour. La transposition au contexte sexuel n’est faite explicitement qu’à partir du lycée (sauf demande différente).

Notre approche intègre à tout âge une approche expérientielle qui complète les actions cognitives, sportives et artistiques de l’école. Selon le niveau et le programme recommandé par le Ministère, nous mettons l’accent sur des notions en particulier :

  • Être capable d’écoute et d’empathie
  • Comprendre qu’on peut souffrir et faire souffrir et que cela appelle une attention et une action spécifiques
  • Avoir le choix entre « dire oui » et « dire non ». Savoir que faire lorsqu’on hésite entre « oui » et « non »
  • Percevoir les relations d’emprise et d’abus.
  • Comprendre qu’il existe un droit au respect de son corps de la part de toute personne.
  • Étudier la notion de choix dans la vie affective.
  • Rechercher les facteurs positifs ou négatifs pour une relation agréable, heureuse, équilibrée
  • Se conformer ou s’affirmer, plaire et se plaire, questionner la part du réel et de l’imaginaire dans sa relation aux autres
  • Construire une relation réciproque et égalitaire ; savoir caractériser les situations problématiques
  • La question du consentement : désirer, vouloir, donner vraiment ou refuser son accord, comment ne pas subir une relation non désirée
  • Apprendre à exprimer ses envies, ses besoins et ses limites en matière de sexualité, dans le respect de soi, de l’autre et de la loi.
  • Connaître les conditions du consentement (ou du non-consentement), pour prévenir les situations de violences.
  • S’épanouir dans la relation à l’autre, avec équilibre et mesure
  • Identifier la pression sociale : ses avantages, ses inconvénients. Faut-il y résister ? Comment y résister ?

Selon le référentiel de Santé Publique France, les compétences psychosociales développées sont :

  • Avoir conscience de soi
  • Capacité de maîtrise de soi
  • Avoir conscience de ses émotions
  • Gérer son stress
  • Communiquer de façon constructive
  • Résoudre des difficultés
  • Développer des relations constructives

« Construire sa sexualité est inséparable de l’appropriation de valeurs comme l’égalité, la tolérance, la liberté, le respect, le sens de la responsabilité sociale et individuelle. »

Education à la sexualité, Guide d’accompagnement des équipes éducatives en collège et lycée

Ministère de l’Education Nationale

Exemple d'interventions EARS

L’éducations à la vie affective, relationnelle et sexuelle couvre de nombreux thèmes comme les relations, les émotions, les médias, la culture, l’anatomie, la puberté, l’estime de soi, la prévention (ist, contraception, violence), l’égalité.

C’est riche de cette culture, que nous intervenons pour développer l’esprit critique, l’esprit d’ouverture et l’attention portée à soi et à l’autre, comme autant de graines utiles à l’émergence de la culture d’après-demain.

Adolescents et pré-adolescents

Enseigner le consentement peut être délicat. Parler des violations du consentement et de la façon de les éviter peut aussi être stressant. Nous vous facilitons la tâche !

Nous proposons des exercices engageants et interactifs qui enseignent les bases du consentement de manière ludique et adaptée à l’âge des ados et des préadolescents. Les jeunes repartent avec des compétences pratiques et des outils pour améliorer toutes leurs interactions pour les années à venir.

Adolescents et jeunes adultes

Le sexe est partout, mais en parler reste compliqué. Comment dépasser la peur, la honte, les comparaisons, les jugements, la pression sociale et répondre aux questions qui restent dans le flou ?

Savoir ce qu’on veut, poser des limites, faire des choix justes et construire des relations saines, où l’on se sent bien demandent de revoir pas mal d’idées reçues. Redéfinissons le sexe et le consentement et offrons aux jeunes les techniques et outils qui porteront leurs relations au next level !

Educateurs

Approfondissez votre compréhension du consentement, en équilibrant savoirs, savoir-faire et savoir-être. Cette formation fournit une boîte à outils concrète pour intégrer et animer la notion de consentement en classe tout au long de l’année.

De la maîtrise du cadre réglementaire à l’animation de séquences, vous apprenez à soutenir la réflexion et l’autonomie corporelle des enfants et à développer leur assertivité. Enfin, vous vous assurez de savoir réagir adéquatement en cas de révélation.

FAQ

L’Éducation Affective, Relationnelle et Sexuelle (EARS) vise à développer le respect, l’empathie et l’autonomie chez les élèves. Selon le Ministère de l’Éducation nationale, elle « permet de construire une culture de l’égalité et du respect mutuel« , en abordant les questions de consentement, d’émotions, et de relations. L’EARS s’intègre dans le parcours éducatif global et prépare les jeunes à des relations saines et respectueuses tout au long de leur vie.

Non, avant le lycée, on ne parle pas de sexualité au sens de la génitalité. En outre, certaines notions anatomiques ou liées à la procréation sont abordées lorsqu’il est question de la puberté entre le CM2 et la cinquième, mais d’une manière et dans un langage adapté à l’âge. 

Mais la sexualité ne se résume pas à un acte, des techniques ou des organes. Elle couvre des champs biologiques, mais aussi relationnels, culturels, psychosociaux, légaux.

Ainsi, tout travail réalisé pour développer les compétences psychosociales comme l’estime de soi, la communication, la gestion de ses impulsions et émotions ou encore l’assertivité et informer sur moyens de recours en cas d’abus, concourt à une vie sexuelle épanouie quand le temps est venu et à des rapports sociaux plus respectueux. 

 

Conformément à l’exigence légale, Magali Rozec est spécialement formée en EARS. Elle est titulaire du DU Education à la vie affective, relationnelle et sexuelle de l’Université Catholique de Lyon. 

Par ailleurs, elle nourrit sa pratique pédagogique d’un DU de conception pédagogique de l’Université Paris Descartes.

Elle est formée au consentement par la School of consent (Roue du consentement) et est certifiée dans l’animation d’ateliers sur le consentement par Creating Consent Culture (Canada).

Elle est sensibilisée à l’animation trauma-informed et aux réactions d’insécurité du système nerveux (théorie polyvagale).

Son intervention est expérientielle, douce, bienveillante, non genrée et non stigmatisante.

Apprendre le consentement est difficile car il touche à des notions complexes telles que l’autonomie, le désir d’être aimé, le peur du rejet, le respect et les dynamiques de pouvoir. Le Ministère de l’Éducation nationale souligne que « le consentement implique la capacité à dire non, mais aussi à reconnaître et respecter ce non chez l’autre« . Cela demande une éducation dès le plus jeune âge, pour déconstruire les stéréotypes, comprendre les émotions et intégrer ces valeurs dans un cadre social parfois contradictoire.

Les compétences psychosociales sont des aptitudes permettant aux individus de gérer efficacement les exigences et les défis de la vie quotidienne. Selon Santé publique France, elles englobent « la gestion des émotions, le développement de relations saines, la prise de décision et la résolution de problèmes ».

Dans l’enseignement du consentement, ces compétences aident les élèves à identifier leurs désirs, à exprimer leurs limites, à comprendre celles des autres et à naviguer dans les interactions sociales de manière respectueuse et épanouissante.

L’Art du choix est basé à Orléans, dans le Loiret. Nous intervenons sur une zone isochrone d’1h autour d’Orléans.

En fonction de la durée des interventions et de la prise en charge des frais, nous pouvons intervenir au-delà de cette limite. 

Certaines de nos interventions pour les éducateurs peuvent être animées à distance.

Nous intervenons auprès des jeunes adultes. Le propos peut suivre deux axes de prévention primaire : 

  • Aborder le consentement dans les relations en général (il y a déjà beaucoup à dire)
  • Faire un focus sur les relations amoureuses et sexuelles. 

 

Nos interventions sont fondées sur le ressenti, la conscience de soi et le dialogue. Elles se prêtent mieux à des interventions en petits groupes, dans un cadre de sécurité. 

Toutefois, à la demande, nous pouvons concevoir des conférences interactives permettant une sensibilisation des étudiants. 

Enseigner le consentement, cela va bien au-delà de l’éducation à la sexualité. Cela revisite l’ensemble de nos relations et le vivre ensemble et trouve une place naturelle dans l’enseignement moral et civique (EMC).

Enseigner le consentement, c’est enseigner la liberté de choix dans ses relations, l’égalité de valeur des désirs et des limites entre pairs et la fraternité dans l’attention portée à l’autre pour que sa liberté puisse s’exprimer.

Les exercices pratiques donnent à ressentir les valeurs républicaines pour une intégration plus efficace.